Dérèglement climatique : Et si le Centre-Val de Loire devenait une région incontournable ?

image générée par Mistral ai et Adobe Express

Et si le dérèglement climatique offrait, dans les vingt prochaines années, une opportunité unique pour le développement touristique du Val de Loire ?

Cette région, souvent perçue comme une simple étape, possède des atouts exceptionnels pour devenir une destination incontournable. Elle se distingue par son patrimoine historique remarquable, ses paysages naturels, et son terroir viticole. Sa centralité et son accessibilité renforcent son attrait, mais l’absence de montagnes ou de littoral oriente son offre touristique vers la culture, l’écotourisme et les loisirs doux. Une région idéale pour les amateurs d’histoire, de nature et d’authenticité.

Un refuge naturel face aux aléas climatiques

Or, d’ici vingt ans, le dérèglement climatique, avec son cortège de canicules, tempêtes et inondations, pourrait entraîner une hausse de 20 à 30 cm du niveau de la mer sur les côtes, réduire la neige en montagne l’hiver et intensifier les vagues de chaleur dans les grandes villes. Ces bouleversements modifieraient les envies de voyage. Les séjours estivaux pourraient diminuer au profit des périodes hors saison, favorisées par des hivers plus doux. Les cartes touristiques seraient alors redistribuées en faveur de régions au climat plus tempéré telles que le Centre-Val de Loire.

Pourtant, en 2024, malgré ses nombreux atouts, cette région se classait seulement 8ᵉ sur 13 dans les intentions de visites desFrançais.

Une demande croissante pour la nature et l’authenticité, mais…

Les tendances montrent que nos concitoyens recherchent davantage de connexion avec la nature et d’authenticité. Le cadre exceptionnel qu’offre la Loire, avec ses châteaux et son patrimoine, répond parfaitement à ces aspirations. Cependant, la réalité est parfois plus complexe.

Avez-vous déjà tenté d’emmener des jeunes visiter trois châteaux dans la même journée ? Que faire lorsque, enthousiaste à l’idée d’une balade à vélo à la campagne, votre enfant se met à crier par peur des insectes dès les premiers mètres ? Ces situations reflètent un décalage entre les attentes modernes et l’expérience touristique traditionnelle. Les enfants, habitués à leurs écrans, sont parfois peu réceptifs aux charmes d’une escapade nature.

Les attentes varient selon les générations

Les seniors et les amateurs de culture apprécient déjà notre région. Mais pour d’autres cibles, notamment les jeunes et les familles, ce n’est pas la nature en elle-même qui attire, mais le fun qu’elle peut offrir.

Si les familles citadines, par exemple, recherchent des lieux agréables et facilement accessibles depuis les grandes villes. Si les familles rurales, quant à elles, privilégient les activités de plein air près de chez elles. En vacances, elles ont une priorité : satisfaire les enfants.

Bref, pour de nombreuses familles et jeunes, l’objectif principal est de vivre des aventures, des expériences engageantes, où nature et patrimoine ne sont que des moyens pour y parvenir.

Patrimoine + Fun = Une expérience pour tous

Le fun est également un levier essentiel pour attirer les jeunes, particulièrement à l’ère de l’immédiateté et des jeux vidéo. D’ailleurs, des expériences modernes et attractives devraient être soutenues :

• Soirées thématiques dans les châteaux : par exemple, résoudre des mystères à la manière des « crimes au château » de la route Jacques Cœur ;
• Spectacles immersifs et jeux de lumières : comme au château de Selles-sur-Cher ;
• Projections interactives : racontant l’histoire climatique de la région;
• Festivals écoresponsables : combinant musique, ateliers interactifs et découvertes locales Cosplay comme le Japan Tour Festival, les Nuits de Sologne ;
• Activités sportives sur la Loire : canoë, paddle, ou nage en eau libre.

Ces expériences allient viralité sur les réseaux sociaux, apprentissage et divertissement, répondant ainsi aux attentes des nouvelles générations.

Saisir l’opportunité climatique

Décider de visiter une région dépend souvent de l’image qu’elle véhicule. Mais le message d'une campagne d’affichage vantant la beauté des châteaux du Val de Loire est-elle suffisemment bien orienté pour séduire les familles ?

Pour convaincre, il faut raconter une histoire forte. Et pour cela, une identité régionale bien définie est indispensable. Par exemple, tout le monde sait qu’un habitant de la Bretagne est un Breton. Mais qu’en est-il pour un habitant du Centre-Val de Loire ?

Une identité forte, un récit captivant

images générées par Mistral ai 

Imaginez une histoire où les touristes découvrent :

• Des gîtes bioclimatiques, captant la lumière en hiver et offrant fraîcheur en été. Ces habitats seraient parfois modernes, parfois adaptés au style de la région mais autonomes en énergie et entourés de jardins aux plantes locales résistantes à la sécheresse.
• Des villages réinventés, avec oasis ombragées, brumisateurs et bassins d’eau.
• Des ateliers troglodytiques et des activités adaptées à toutes les saisons.

Pourquoi ne pas aussi relier les châteaux, les réserves naturelles et les vignobles en multipliant les chasses au trésor géantes, combinant découverte de la vigne et aventure ludique ?

Technologie et écologie : une alliance gagnante

Pour séduire les visiteurs avant même leur arrivée, exploitons d’avantage les nouvelles technologies.

• Réalité virtuelle : Offrir un avant-goût des expériences possibles dans la région.
• Jeux éducatifs pour enfants : Grâce à l’intelligence artificielle, les petits pourraient découvrir les insectes et animaux locaux en devenant les héros d’un jeu célèbre et ils gagneront des badges virtuels ou des récompenses telles que des réductions sur d’autres activités.

Ces innovations enrichiraient l’expérience tout en répondant aux attentes des nouvelles générations.

Renforcer l’accueil pour accroître le succès touristique

Un bon accueil est essentiel pour fidéliser les visiteurs. Or, en dehors des villes, les habitants du Centre-Val de Loire ont moins l’habitude de vivre à l’extérieur. Ce sont donc les gîtes et les activités touristiques qui devront compenser en offrant une qualité de service exceptionnelle.

Savoir s’adapter aux demandes des clients, plutôt que de commencer par dire « non », est une clé pour bâtir une réputation positive.

Un avenir durable et prometteur

Bien sûr, il faut que les endroits attirant le tourisme de masse soient valorisés mais de tels objectifs contribueraient également à renforcer une réputation de région modèle en termes de durabilité et de résilience climatique. Ils viseraient à diversifier l’économie touristique, de réduire la dépendance aux périodes estivales. Dans ces conditions, des fonds européens (FEDER, Horizon Europe) ne pourraient-il pas permettre de renforcer la coordination entre acteurs locaux (hébergeurs, restaurateurs, collectivités) en aidant les petites structures à mieux s’adapter sans que cela ne coute plus à nos concitoyens ? Au lieu d'axer uniquement sur des labels souvent couteux, ne pourrait-on pas développer des accords inter-entreprises de construction, d’animation et de communication. En échange de garantie de plus de clients, ils pourraient proposer des prix plus intéressants ?

Le Centre-Val de Loire : bien plus qu’une destination, une aventure à vivre

Forts de ces propositions, imaginez maintenant cette promesse touristique :
« Plongez dans un territoire où tout devient possible : rêver, apprendre, jouer, et partager. Ici, la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, vous invite à explorer une biodiversité exceptionnelle tout en racontant l’histoire de sa résilience face aux aléas climatiques. Partez sur des quêtes fascinantes à la recherche de trésors cachés dans des châteaux emblématiques et des vignobles qui regorgent de saveurs et de caves spectaculaires.

Laissez-vous surprendre par des habitats troglodytiques réinventés, des gîtes au design bioclimatique, et des villages oasis modernes qui promettent fraîcheur en été et confort en hiver. Vibrez lors de festivals écoresponsables alliant musique, découvertes locales et ateliers interactifs.

Au Centre-Val de Loire, chaque moment devient une histoire inoubliable, un pont entre tradition et modernité, nature et technologie, à partager dans le monde réel et virtuel. Venez écrire votre propre chapitre. »

Alors, prêts à relever le défi ? Nous avons 20 ans pour transformer cette ambition en réussite.

Exemple de communiqué de presse utilisant le storytelling

Certains experts en communication se demandent comment travailler avec l‘intelligence artificielle et beaucoup ont peur de voir remplacer leur métier par elle. Ce qui est clair, c’est qu’avec la prolifération de moyens et des sujets de communication, il faudra utiliser la meilleure méthode pour être efficace. En utilisant les moyens qui ont permis le succès de « Alain Decaux raconte », j’ai donc demandé à l’intelligence artificielle de composer le communiqué de presse annonçant le lancement d’une nouvelle activité par une entreprise spécialisée dans le tourisme. Le visuel également a été créé par intelligence artificielle. Vous constaterez qu’à la base, si cette activité existe déjà sur le marché alors, le défi était plus que jamais d’arriver à la mettre en valeur.

Terres Sauvages lance une immersion unique en pleine nature et nous reconnecte à l'essentiel

En quête de déconnexion et d’aventure ? À partir de novembre 2024, l’agence Terres Sauvages invite à vivre une nouvelle expérience inédite : une randonnée immersive au cœur des forêts anciennes du massif d’Ardèche. Au programme, une exploration unique de trois jours, combinant découvertes naturalistes, légendes locales et bivouac sous les étoiles. Une aventure destinée à reconnecter les voyageurs avec la nature, loin des sentiers battus.

Face à une société toujours plus connectée, saturée de technologie et de bruit, le besoin de se ressourcer en pleine nature devient essentiel pour de nombreux voyageurs. Terres Sauvages, une agence spécialisée dans le tourisme écoresponsable, a perçu ce changement de mentalité et a décidé de répondre à cette quête d’authenticité et de déconnexion profonde. Le 15 novembre 2024, elle lancera sa nouvelle activité : l’Expérience Immersive en Forêt.

L’idée est née pendant la crise de 2020, lorsque l’équipe de Terres Sauvages, dirigée par Julie Martin, a observé un virage dans les attentes des voyageurs. Alors que le tourisme de masse perdait de son attrait, Julie et son équipe se sont demandé comment offrir une alternative. « Les gens ne veulent plus seulement voir la nature, ils veulent la vivre pleinement », explique Julie. Mais comment créer une expérience à la fois immersive, respectueuse de l’environnement et accessible à tous ?

En 2023, après de longs mois de préparation et de collaboration avec des guides locaux, l’idée s’est concrétisée : une randonnée de trois jours au cœur des forêts anciennes du massif d’Ardèche, combinant exploration de la nature, contes et légendes locales, et bivouac sous un ciel étoilé. « Notre but n’est pas juste de marcher, mais de ressentir, d’écouter la nature, et de comprendre notre lien avec elle », souligne Julie.

Mais qui viendrait s’aventurer dans ces lieux reculés, marcher pendant des heures et dormir en pleine nature ? C’est la question que s’est posée Vincent, guide naturaliste de l’équipe. Lui-même fils d’un ancien bûcheron de la région, Vincent a grandi en écoutant les histoires de son père, des récits de forêt et de créatures légendaires. Pour lui, l’idée de partager ces légendes et d’emmener les visiteurs dans ces lieux magiques était une évidence.

La réponse est venue lors des premières annonces de l’activité sur les réseaux sociaux. En seulement quelques jours, les places pour les trois premières expéditions ont été réservées, prouvant que la demande pour ce genre de tourisme immersif était bien réelle

La première expédition aura lieu le 15 novembre 2024, et chaque mois, 15 places seront disponibles pour ceux qui osent relever le défi. Ce voyage est conçu pour être accessible à tous, des familles aux aventuriers solitaires, avec des étapes modérées et un accompagnement constant par des guides passionnés. Chaque soir, après une journée de marche et d’observation des espèces locales, les participants pourront s'immerger dans l’histoire de la région, autour du feu, bercés par les récits mythologiques racontés par Vincent.

Pourquoi un tel engouement ? « Parce que ce que nous proposons, ce n’est pas juste un voyage, c’est une reconnexion à l’essentiel », explique Julie. Dans ces forêts où le temps semble s’être arrêté, chaque participant redécouvre la simplicité, l’émerveillement devant une faune préservée, et la beauté d’une nuit sous un ciel vierge de pollution lumineuse. « Nous avons besoin de nous rappeler d’où nous venons, de prendre du recul par rapport à la frénésie du quotidien. »

Et si cette aventure en Ardèche marquait le début d’un nouveau mode de voyage ? Un voyage où l’objectif n’est pas seulement de prendre des photos, mais de s’imprégner du silence, de la sérénité et des histoires millénaires cachées au cœur des montagnes.

Informations pratiques :

• Lieu : Massif d’Ardèche, forêts anciennes
• Date de lancement : 15 novembre 2024
• Durée de l’activité : 3 jours
• Nombre de participants par expédition : 15
• Inscription et réservations : Ouvertes à partir du 1er octobre sur le site de Terres Sauvages

Pour toute demande d'information ou d'interview avec Julie Martin et Vincent, contactez-nous à l’adresse suivante : contact@terresauvages.fr

Le nom de l'entreprise et l'adresse mail sont imaginaires.

Dans un prochain article, j'analyserai pourquoi et comment ce communiqué de presse est captivant et efficace en utilisant les principes de "Alain Decaux raconte".

Qu’est-ce qui fait l’efficacité de ce communiqué de presse

 Quel est le sujet du communiqué

Alain Decaux était l’historien reconnu par excellence. On conseille souvent aux orateurs de donner l’impression de raconter quelque chose qui semble venir du cœur mais comment faire en pratique ? Prenons l’exemple imaginaire d’une entreprise Terre sauvage qui veut lancer une nouvelle activité touristique : une randonnée immersive au cœur des forêts anciennes du massif d’Ardèche. Au programme, une exploration unique de trois jours, combinant découvertes naturalistes, légendes locales et bivouac sous les étoiles. Une aventure destinée à reconnecter les voyageurs avec la nature, loin des sentiers battus.

En soi, ce type d’activité existe déjà. Alors, comment réussir à l’imposer plus que les concurrents dans l’esprit des clients potentiels et des journalistes à travers un communiqué de presse et ceci en suivant les principes qui ont fait la réussite d’un des conteurs les plus émouvants de l’histoire de la télévision ?

Vous trouverez ci-joint l’exempledu communiqué de presse. Certes, il est différent de la forme académique dont on a l’habitude en France. Ici, pas de texte en format justifié sans paragraphe. Tout est fait pour faciliter la compréhension. Des mots gras apparaissent pour attirer l’œil lors d’une lecture rapide (rappelons que les journalistes reçoivent jusqu’à 300 communiqués par jour) et surtout l’histoire incite à en faire un article et un reportage intéressants. Plus que le respect des traditions, n’est-ce pas l’efficacité qui prime ?

Quel est le contexte : on plante le décor

Alain Decaux emploie une technique particulière qui lui a permis de devenir le meilleur conteur de la télévision. Il commence par planter le décor, souvent avec une scène ou une situation qui suscite la curiosité ou l'émotion du public, tout en posant implicitement des questions dont la réponse viendra plus tard et en expliquant le contexte social et politique ;

C’est pourquoi le communiqué de presse commence par « Face à une société toujours plus connectée, saturée de technologie et de bruit, le besoin de se ressourcer en pleine nature devient essentiel pour de nombreux voyageurs. » Il est vrai que les deux principales raisons identifiées par les études et sondages récents expliquant le besoin croissant de se ressourcer en pleine nature : les attentes du public, sont :

1.       La recherche de bien-être mental et physique : De nombreuses études montrent que les gens cherchent à améliorer leur santé mentale en s’éloignant des environnements urbains stressants. Le contact avec la nature réduit le stress, l’anxiété et la fatigue mentale. Une enquête menée par l’Institut Ipsos en 2020 a révélé que plus de 70 % des personnes considèrent les activités de plein air comme une manière essentielle de préserver leur équilibre mental et émotionnel.

2.       Le besoin de déconnexion numérique : L’hyperconnexion, exacerbée par l’usage constant des écrans et des réseaux sociaux, a conduit à une saturation numérique. Une enquête de Booking.com en 2021 a révélé que plus de 50 % des voyageurs recherchent des destinations où ils peuvent se déconnecter totalement de la technologie, citant le besoin de “faire une pause” dans l’utilisation quotidienne d’appareils numériques.

Ces deux raisons se retrouvent régulièrement en tête des motivations des voyageurs, faisant de la nature un refuge pour se détendre et rétablir un équilibre dans un monde hyperconnecté et rapide.

 

Quelle est la problématique : Expliquer comment est née l’idée de ce projet pour renforcer la légitimité

Julie Martin a observé un virage dans les attentes des voyageurs. Alors que le tourisme de masse perdait de son attrait, Julie et son équipe se sont demandé comment offrir une alternative. « Les gens ne veulent plus seulement voir la nature, ils veulent la vivre pleinement ».

« Mais comment créer une expérience à la fois immersive, respectueuse de l’environnement et accessible à tous ? » Ce sont des questions qui nous incitent à lire les réponses plus loin.

Comment on se différencie

C’est la directrice elle-même qui l’affirme : « Notre but n’est pas juste de marcher, mais de ressentir, d’écouter la nature, et de comprendre notre lien avec elle. » Ici, on fait dire des phrases importantes aux deux héros rendant intéressante la perspective d’un reportage.

On crée du suspense

A la manière d’Alain Decaux, il faut ponctuer le communiqué de moments d’accroche où on pose des questions qui ne trouveront leur réponse qu’à la fin. C’est le cas : « Mais qui viendrait s’aventurer dans ces lieux reculés, marcher pendant des heures et dormir en pleine nature ? »

Ce qui entraine la confiance et la sympathie, c’est une histoire d’homme et de femme

La particularité d’Alain Decaux dans ses récits : Mettre en avant les personnages en détaillant leurs motivations, leurs émotions et leurs dilemmes et agrémenter l’histoire juste quand il faut de quelques dates précises, d’événements anecdotiques au bon moment dans l’histoire. En effet, présenter un produit qui se différencie n’est pas suffisant pour créer une image. Les histoires vendeuses sont celles qui mettent en scène un héros avec lequel on a envie de s’identifier.

Comment son passé (un passé qui nous sensibilise), ses motivations lui permettent de légitimement proposer cette activité ? Le communiqué de presse fait intervenir un deuxième personnage héros. Mais attention, son histoire repose sur des points qui nous touchent par rapport au sujet et provoquent notre empathie : « Vincent, guide naturaliste de l’équipe. Lui-même, fils d’un ancien bûcheron de la région (un métier qui évoque les contes de notre enfance, qui nous touche affectivement, que l’on sait être proche de la nature, un métier qui plus est local) Vincent a grandi en écoutant les histoires de son père, des récits de forêt et de créatures légendaires. » Puis on relie ce héros à la proposition commerciale : « D’ailleurs, La première expédition aura lieu le 15 novembre 2024, et chaque mois, 15 places seront disponibles. »

L’histoire est une histoire de réussite

Enfin l’histoire est une histoire de réussite que l’on aura intérêt à suivre tant comme journaliste que comme client : « En seulement quelques jours, les places pour les trois premières expéditions ont été réservées, » On peut donc acheter le produit puisque tout le monde le fait.

On en tire une conséquence de portée générale de cette activité

Terminer par une réflexion sur les conséquences de l'événement raconté permettra de suggérer au journaliste une ouverture pour inciter une réflexion aux lecteurs : « Et si cette aventure en Ardèche marquait le début d’un nouveau mode de voyage ? » Non seulement, l’activité répond au contexte mais avec cette histoire, le journaliste et le client ont la chance d’être à l’origine d’une nouvelle tendance.

Inspirez vous d'Alain Decaux pour communiquer en captivant

L'attractivité de ce communiqué de presse démontre actuellement toute l'efficacité de la méthode "Alain Decaux raconte", une émission qui existait pourtant il y a 50 ans. Vous disposez donc maintenant d'une véritable boite à outil performante pour préparer un communiqué de presse mais aussi pour faire une présentation orale et une vidéo promotionnelle courte ou simplement préarer la stratégie de communication de votre projet.

Découvrez mes vidéos

Bonjour,

Ce qui m'attire le plus dans la vidéo : reflèter l'émotion et donner du rythme à l'histoire. J'ai déjà réalisé et monté une soixantaine de films promotionnels et reportages, que ce soit pour loirexplorer.com, le blog que j'ai créé pour faire découvrir les activités et les lieux insolites en Vallée de la Loire ou lors des activités de conseil en communication pour mes clients.

• Vous y trouverez des reportages;
• Des films de promotions;
• Des films documentaires.

Desinstall party. J’aime bien cette vidéo parce que c’était un sacré défi que d'étonner ces jeunes étudiants ingénieurs de L'Ecole Normale Supérieure. Se fondre parmi les équipes sans jamais les déconcentrer pendant six heures d’énigmes à relever, de courses contre la montre, d’efforts physiques pour trouver des codes et arrêter la réaction en chaîne. Pour ce film, j'ai pu faire des repérages, préparer un story board qui m’a bien aidé. Nous avons eu des félicitations de l’école. Ça reste un moment inoubliable.

Dashanpu parc de dinosaures. J’aime aussi ces 28 vidéos car j’ai pu mêler recherche, écriture et montage avec des sous-titres permettanr à nos amis dyslexique de les lire. Le but était surprendre en faisant découvrir des univers fantastiques même à des fans de dinosaures. Ma plus grande émotion était peut-être d'expliquer la théorie de l’évolution en deux minutes. Et puis ces films montrent un autre regard sur l’Histoire. J'interroge et demande leur avis aux spectateurs : Sommes-nous finalement le dernier maillon ou un simple élément de la chaîne de l’évolution ?

Je vous invite à les découvrir en cliquant ici. Bon visionnage.

Le storytelling magnifié par Alain Decaux

Comment le storytelling à la façon d’Alain Decaux rendra captivant votre communiqué de presse

Vous êtes sur le point d’annoncer l’ouverture de votre activité touristique ? Vous devez renforcer votre image que vous croyez sincère mais vous ne savez comment instaurer un engagement durable du public ? Comment faire si vous avez une présentation, un discours à raconter demain. Oh ! bien sûr, vous n’en n’êtes pas à votre coup d’essais pourtant vous ne comprenez pas pourquoi ce que vous dite semble glisser sur votre audience alors que l’on se souvient encore des petites phrases de Napoléon. Mais est-ce que des petites phrases suffisent à convaincre ?

La première chose ne serait-elle pas « le parler vrai » : la capacité de transmettre son honnêteté ? Et oui, quand on ne sait pas mentir naturellement, mieux vaut rester soi-même. Or, cela ne suffit pas. Il faut savoir parler, utiliser les bons gestes, procurer des émotions nous dit-on. Alors forcément, vous voulez connaître les astuces. Et bien pour vous donner les meilleurs outils, je viens de redécouvrir le maître en ce domaine en regardant « Alain Decaux raconte ».

Pourquoi Alain Decaux est un maître du storytelling

Connaissez-vous Alain Decaux ? C’était un des historiens vulgarisateurs les plus populaires des années 1970-1980. Il était le prédécesseur de « Franck Ferrand raconte ». Avec son émission « Alain Decaux raconte » et « l’Histoire en question », il a fasciné des millions de téléspectateurs pendant près de vingt ans en plongeant dans les méandres de l'histoire avec une maîtrise incomparable du storytelling (cliquez pour en savoir plus). D'ailleurs, est-ce un signe, le concept a commencé à devenir populaire à partir de 1990, soit quelques années seulement après la fin de son émission. Mais quel était donc son secret pour captiver un public aussi vaste ?

Vous me direz : Alain Decaux, qui le connait encore aujourd’hui ? C’était il y a 50 ans, le temps de l’ORTF où l’on filmait avec une caméra fixe dans des décors minimalistes. Alors comment pourrait-il nous servir aujourd’hui où il faut savoir parler vite, savoir bouger son visage, provoquer sans cesse des émotions ? Et puis Alain Decaux, n’est-ce pas ce bonhomme aux lunettes d’écaille, assis sur une chaise dont on regardait le visage pendant une heure ? Pourtant, je n’arrive pas à décrocher de Youtube depuis quelques jours. Bien sûr, aujourd'hui, son récit paraît un peu trop ponctué de silences mais ne vous attachez pas à ce détail. Si vous cherchez la meilleure formation possible, il vous faut absolument regarder quelques émissions de « Alain Decaux raconte ». 

Comment Alain Decaux est l’exemple parfait du « parler vrai »

1^ère règle : Montrez que vous savez de quoi vous parlez

Alain Decaux était l’historien reconnu par excellence. On conseille souvent aux orateurs de donner l’impression de raconter quelque chose qui semble venir du cœur mais comment faire en pratique ? Si vous regardez ne serait-ce que son émission sur la révolte des vignerons de 1907 (un véritable bijou qui vous bouleverse), vous aurez tout de suite le sentiment qu’il sait de quoi il parle. Comment ? En agrémentant son histoire juste quand il faut de quelques dates précises, d’événements anecdotiques au bon moment dans l’histoire. Il se base sur des archives judiciaires comme en racontant la bande à Bonnot (telle que vous ne lavez jamais entendue), des chroniques contemporaines de l’événement, des historiens et des témoignages. Et cela donne confiance au public.

Comment Alain Decaux se souvient de tous les détails

Sa technique ? Préparer un plan du déroulement de son histoire d’un seul feuillet et en apprenant seulement par cœur principalement les noms et les dates (En racontant le drame d’Hirohito, il a réussi à se rappeler jusqu’à 45 noms japonais). Tout l’art est ici de réussir à bâtir correctement la progression de son histoire. Rendez-vous compte, il était filmé sans lire un télé prompteur. Alors bien sûr, il faisait parfois quelques lapsus. Il lui arrivait rarement de commettre quelques erreurs de dates mais il s’excusait et cela ne faisait que rajouter au caractère sincère de sa façon de parler parce que tous les spectateurs avaient confiance. En vérité, il ne faut pas avoir peur de se tromper parfois et au besoin, retourner cela comme une force pour convaincre.

2ème règle : Comment Alain Decaux mettait en scène son récit

Ayez l’art de planter le décor

Dès le début de son récit, Alain Decaux instaure un suspense, en prenant le temps de décrire les événements de manière progressive en maintenant le suspense et en y incluant des éléments de surprises. Il commence par planter le décor, souvent avec une scène ou une situation qui suscite la curiosité ou l'émotion du public, tout en posant implicitement des questions dont la réponse viendra plus tard. Dans Jack l’Eventreur on s’imagine tout de suite dans la rue du quartier pauvre de Londres et cela exacerbe déjà nos émotions avant que nous ne tombions nez à nez avec le premier meurtre horrible. Puis, Il distille les informations petit à petit, suscitant une attente avant de livrer des moments-clés ou des révélations cruciales.

Contextualisez le récit pour faire ressentir votre histoire

Mais Alain Decaux ne se contente pas de décrire des événements isolés, il les replace dans le cadre plus large de l’Histoire. Ainsi, lorsqu’il raconte l’histoire de la bande à Bonnot, il commence par expliquer le contexte social et politique de l’époque : la montée de l’anarchisme en France et la répression violente par l’État. En faisant cela, Alain Decaux montre qu’il ne raconte pas seulement des anecdotes mais qu’il s’appuie sur une compréhension profonde de l’histoire et des dynamiques sociales qui sous-tendent les événements. Dans l’émission sur les poilus fusillés de 1917 (Une histoire poignante pour comprendre la vie du soldat de 14), il n’hésite pas à impliquer le spectateur : « Et vous, dans ces conditions, auriez-vous pu sortir de la tranchée ? » Alain Decaux sait qu’il ne suffit pas de présenter une suite d'événements : il faut faire ressentir l’histoire. Or, chez Alain Decaux, le cadre n’est jamais neutre, il est un acteur du récit.

Humanisez les événements que vous racontez pour plus impliquer

Alain Decaux donne aussi une dimension émotionnelle et humaine aux faits historiques en mettant en avant les personnages et en détaillant leurs motivations, leurs émotions et leurs dilemmes. Lorsqu’il raconte la chute d’Alamo,

Il se concentre particulièrement sur des figures historiques marquantes et souvent tragiques comme le colonel Travis (on découvre les raisons de son comportement avec Jim Bowie) et il les présente sous un angle plus personnel, ce qui les rend plus accessibles au spectateur.

Jouez avec le suspense avec des moments d’accroche

Comme dans un feuilleton, Alain Decaux ponctue son discours de moments d’accroche où il pose des questions qui ne trouveront leur réponse qu’à la fin, maintenant ainsi une tension émotionnelle. Dans son récit sur l’affaire Cicerón, l’espion nazi, il ménage ainsi un suspense constant. Alors que le public pense tout savoir, il retourne habilement la situation avec une révélation inattendue qui tient l'auditoire en haleine (il a retrouvé cet espion). En regardant Jack l’Eventreur, incité par ses révélations, on devient soi-même enquêteur et on a envie de poursuivre des recherches sur le sujet pour mieux le raconter à nos amis. C’est tout simplement le sens de l’engagement sur les réseaux sociaux. Nous devenons engagés. N’est-ce pas précisément ce que recherche chaque entreprise auprès de ses clients ?

Terminez en apportant une réflexion sur les conséquences de votre histoire

C’est ainsi que les récits d’Alain Decaux se terminent souvent par une réflexion sur les conséquences de l'événement raconté ou sur la portée historique de ce qu'il vient de relater. Cela donne une profondeur supplémentaire au récit et pousse le spectateur à réfléchir au-delà de l'histoire immédiate.

3^ème règle : Pour parler vrai, captivez notre regard

Parler vrai, c’est d’abord attirer le regard de l’autre car les études montrent que c’est d’abord l’expression des yeux à laquelle on fait attention même à travers une vidéo. Est-ce que le regard est sincère, ouvert vers l’autre ? Il existe beaucoup de recommandations sur les expressions du visage : comment bouger souvent la tête pour éviter l’ennui du spectateur. Curieusement, Alain Decaux fait un peu le contraire et pourtant on ne décroche pas, c’est là toute sa magie. Son regard n’est jamais concentré sur un point extérieur car cela donne l'impression que l'orateur est dans une réflexion intérieure ou qu'il ne cherche pas activement à engager visuellement son public. Au contraire, il nous regarde fixement, et donne parfois l’impression de se pencher en s’adressant à chacun d’entre nous de façon intimiste. Mais surtout, ses yeux, sous des lunettes austères, brillent à mesure qu’il avance dans son récit. Ce regard, parfois appuyé par des froncements de sourcils ou des expressions légèrement dramatiques, renforce le sérieux du sujet et intensifie l’émotion dans les moments cruciaux du récit. Ce n’est pas facile de fixer la caméra. On ne peut s’empêcher de penser aux milliers de gens qui vont nous regarder et cela déconcerte. Ce qui nous sauve, c’est posséder pleinement notre récit, l’avoir joué auparavant devant un miroir, répété à voix haute à des interlocuteurs non spécialistes, de façon à ne plus chercher nos mots, à ne plus douter.

De la gestuelle, oui mais pas trop

Assis sur sa chaise et alors que la caméra ne montre la plupart du temps que son buste, il est aussi loin d’être passif. Eh oui, aujourd’hui, on utilise très souvent, trop souvent les travelings pour nous empêcher de décrocher. C’est la mode mais ne serait-ce pas parfois parce que l’histoire racontée n’est pas assez forte ? Les gestes d’Alain Decaux donnent de l’amplitude aux émotions qu’il exprime juste assez pour souligner un point clé ou un changement dans le déroulement de la narration. Il pointe son doigt vers nous, il s’exaspère en levant les mains au ciel mais ce n’est jamais parce qu’il faut bouger. Imaginez le s’indignant, gesticulant, par réflexe. Ses mains parlent vrai elles aussi.

La voix est celle d’un passionné, son secret : le rythme et les silences

Un bon rythme ne signifie pas obligatoirement rapidité

Vous connaissez peut-être la voix d’Alain Decaux, souvent imitée par l’humoriste Guy Montagné. Elle contribue à accentuer ce sentiment de sincérité. Il faut dire qu’il a fait ses armes dans des émissions de radio. Le rythme de son discours est fondamental pour la tension narrative. Il sait alterner des phrase plus longue explicatives avec des phrases courtes exprimant l'émotion. Aujourd’hui, on penserait qu’il se tait trop souvent et que son rythme de parole est trop lent mais cela rend le récit plus immersif. Il martèle les mots quand il le faut et sait parfaitement alterner entre des moments d'accélération narrative et des pauses réfléchies, car il laisse le temps à l'audience de s'imprégner des informations avant de passer à l'étape suivante en amplifiant l'effet de surprise et de découverte des moments-clés.

Et surtout, il joue avec les silences

Silence, me direz-vous mais n’est-ce pas ce que l’on cherche à éviter aujourd’hui où il faut coûte que coûte occuper le temps de parole et empêcher l’adversaire de s’exprimer. Ecoutez plutôt ce que disait Malcom Young, le fondateur d’AC/DC dont la musique rapide a fait le succès mondial : « Dans notre musique rock, ce sont les silences qui forgent la rythmique. Ils en représentent plus de 50% » Il ne faut pas avoir peur de s’arrêter pour reprendre sa respiration. Lequel d’entre nous ne se sent pas étouffer en entendant un intervenant qui n’arrête jamais de parler comme ces invités politiques à la radio ? C’est très stressant et nous donne au contraire envie de décrocher.

Alain Decaux joue finement en changeant de ton

Il adopte un ton à la fois sérieux et solennel mais Il module aussi sa voix en fonction des moments dramatiques ou des révélations. D'une voix solennelle lorsqu'il évoque des moments dramatiques ou tragiques, il peut passer à un ton plus passionné pour souligner l'intensité d'une situation ou l'importance d'un personnage historique. Et son ton assuré donne aupublic le sentiment qu’il est directement impliqué dans le récit. Il parle avec la voix de celui qui sait, celui qui a enquêté et compris. Et cette autorité donne à son storytelling un aspect quasi pédagogique, comme si chaque mot nous instruisait tout en nous divertissant.

La musique vient juste souligner sans écraser ses propos

Curieusement, l’ambiance sonore est également minimale, avec peu ou pas de musique. Parfois, des sons ou des musiques très discrètes peuvent être intégrés pour accentuer certains moments du récit, mais l'accent est toujours mis sur la voix et le contenu historique qu’Alain Decaux expose.

Tout comme le décor minimaliste

Le décor de l’émission de « Alain Decaux raconte » est, lui aussi, volontairement minimaliste. Il se trouve souvent seul face à la caméra, dans un décor neutre avec des éléments symboliques comme une bibliothèque ou une table, rappelant subtilement un cadre d'étude ou d'érudition. Cette simplicité permet au public de se concentrer uniquement sur le conteur et son récit, sans distractions visuelles inutiles comme s'il racontait une histoire dans le salon de chacun. Le décor ne vole jamais la vedette au contenu de ses récits.

Et voyez-vous, finalement, Alain Decaux ne contribue pas seulement à l’Histoire. Par ses récits extraordinaires, il crée notre Histoire, notre façon de découvrir et comprendre des moments historiques. Alors, vivez, vous aussi, les grandes aventures d’Alain Decaux sur Youtube.

Il est a noté que cette boite à outils peut aussi servir de base à la préparation de plusieurs aspects de la communication et la présentation d'un projet, notamment touristique. Dans un prochain article, on passera à la pratique. on appliquera ces principes et on créera un communiqué de presse annonçant la nouvelle activité d'une entreprise touristique.

Pourquoi le storytelling est efficace

Pourquoi est apparu le storytelling

Dans un monde saturé d'informations, il est de plus en plus difficile d'attirer et de retenir l'attention de son audience. Le storytelling permet de capter l’intérêt en créant des récits émotionnels et engageants, qui éveillent la curiosité. Le mot "storytelling" a commencé à être largement utilisé dans les médias et les agences de communication vers la fin des années 1990 et s'est popularisé au début des années 2000. Cette montée en puissance coïncide avec l'essor du marketing digital et de la publicité sur les réseaux sociaux, où l'engagement du public est devenu primordial. En effet, Internet et les réseaux sociaux ont démocratisé la diffusion de contenu. En même temps, avec une saturation de la publicité traditionnelle, les consommateurs ont cherché des marques qui partageaient des valeurs et des histoires auxquelles ils pouvaient s’identifier. Et dans les années 2000, l'essor des marques relationnelles ont incité les entreprises à adopter des approches plus humaines et narratives pour se rapprocher de leur public.

Pourquoi le storytelling est un outil puissant dans la communication

L’histoire aide à briser la monotonie d’un message purement factuel, en plongeant l’audience dans une expérience immersive. Les histoires touchent les émotions humaines. Elles sont plus faciles à retenir que les informations abstraites car en utilisant des récits concrets et des exemples, on peut plus facilement illustrer des idées abstraites. De plus, en partageant une histoire unique, une marque peut se démarquer de ses concurrents en humanisant ses valeurs, ses origines ou ses produits. En racontant des histoires centrées sur des personnages ou des situations auxquels l’audience peut s'identifier, le storytelling renforce l'empathie. Enfin, une histoire bien racontée peut inspirer, influencer des décisions ou encourager à passer à l’action, que ce soit pour acheter un produit, adopter une cause ou partager une idée.

Aujourd'hui, est-ce le contenu ou la forme qui est important ?

En communication politique, et notamment avec la montée en puissance des courants populistes, de plus en plus d’observateurs affirment que ce n’est plus les contenus qui sont importants mais la forme. En est-il de même pour les maques ? Bien sûr, avec la diversification des moyens de communications tels que les réseaux sociaux, on ne s’adresse pas à la même cible ou aux mêmes attentes. Il faut donc savoir comment accrocher l’internautes, déjà submergé par les messages.

Sur Facebook

Il est adéquat pour les échanges communautaires et la diffusion de contenus multiformats. On recommande des post multiformats, articles partagés, vidéos (courtes ou longues), événements, et groupes de discussion, en utilisant des visuels attrayants. Le contenu doit être engageant et conversationnel avec un appel à l’action clair pour encourager les commentaires et le partage. Les vidéos en direct et les sondages fonctionnent bien car ils favorisent l'interaction en temps réel.

 

Sur Instagram

On privilégie un contenu visuellement fort et inspirant. Ainsi, on accroche mieux les personnes avec des photos de haute qualité, des réels, des stories avec des transitions dynamiques et un montage soigné, des carrousels et lives. Car Instagram est très visuel. Il faut donc mettre l’accent sur l’esthétique et raconter une histoire visuelle, en utilisant des hashtags ciblés pour élargir l’audience.

 

Sur Tiktok

Des vidéos verticales courtes avec une musique ou un son utilisant les tendances musicales de TikTok, challenges, contenus humoristiques, storytelling visuel, des conseils rapides, et astuces pratiques, encourageant les utilisateurs à recréer ou interagir sont plus accrocheurs. Ici, la spontanéité axée sur l’interaction et les tendances et l’authenticité sont cruciales.

 

Sur Youtube

Les vidéos sont plus longues avec un montage maintenant l’attention, souvent sous formes de tutoriel à haute valeur ajoutée, éducatif ou divertissant. La profondeur et l'expertise sont bien reçues ici et les documentaires courts trouvent bien leur public.

 

Le storytelling adapté est au cœur de tous les médias

On voit donc que si l’enjeux des réseaux sociaux est de capter l’attention rapidement par une forme appropriée, c’est le contenu qui va maintenir l'engagement et encourager l’interaction. Bien posséder l’art du storytelling consiste à adapter son discours à chaque média mais l’histoire, même courte, est importante. D'ailleurs, de plus en plus, les jeunes générations sont sensibles à la transparence et plébiscitent un contenu authentique, en lien avec les valeurs de la marque ou du message. En résumé, il faut savoir « parler vrai ».

Aujourd'hui est-ce le contenu ou la forme qui est le plus important ?

Alors, qu'en est-il finalement de la stratégie de communication de certains hommes politiques, privilégiant le contenu ? Il existe des différences d'objectifs entre monde politique et marque. Pour l'un, le principal est d'être réélu à court terme. Il faut paraître et accrocher l'attention. Toutefois, la logique du message doit être aussi comprehensible pour les électeurs, c'est pourquoi, ils privilégient les peurs sur des sujets avec lesquels leur auditoire est d'accord. La marque quant à elle, doit bien sûr être plus visible que ses concurrents mais elle doit construire également une image de confiance qui repose sur le long terme par une histoire logique pour les clients.

Même un politicien comme Donald Trump, s'il se focalise souvent plus sur la forme que sur le fond, ne se sert-il pas de la forme en déformant parfois les informations, en étant agressif dans un but narratif. Celui-ci reflète sa personnalité et sa propre histoire. Depuis 50 ans, il utilise un langage simple et émotionnel, se base sur la logique de la surenchère où il est à la fois un héros contre le système et le businessman à succès, maîtrisant les médias depuis son émission "The Apprentice". Il raconte en fait sa mythologie sous forme de storytelling.

Pourquoi cette méthode semble efficace ? Ne serait-ce pas à cause de l'incapacité croissante des gouvernements à apporter des solutions aux électeurs, parce que ceux-ci cherchent des hommes politiques auxquels ils peuvent déléguer la responsabilité de règler tous les problèmes et parce qu'ils préfèrent qu'on leur raconte une histoire simple pourvu que sa logique semble leur convenir ?